

MAUVAIS RÔLE
Je ne savais pas que j’étais à ce point ton ennemie,
Je tiens le mauvais rôle
Pour être heureux dans la vie,
Comme pour l’art de la guerre
Ma façon de régler nos conflits
Et d’avoir le courage d’être haï.
La violence des mots employés
Tel des Iceberg,
Peuvent faire couler un navire
Le reproche est une critique,
Une plainte exprimée,
Une offensive dissimulée de mots.
Un monstre qui se sustente de la frustration
Et qui grandit et prends des forces
Même si son intention est de tout changer
Son unique et réel dessein
Est de répandre de la pression,
Il n’encourage pas à la transformation,
De détruire, de rabaisser.
Dirigeant au sentiment de culpabilité
Se sentir démunit.
On dit que les yeux sont le miroir de l’âme
Seulement dans de nombreux faits,
Ce qui nous reflète le plus n’est pas nos yeux
Mais nos mots.
Je l’ai compris, j’ai pardonné,
Tu m’as reproché de ne pas t’avoir donné toute l’attention,
La tendresse, la complicité, la féminité,
Que tu attendais,
Alors que tu occupais chacune mes pensées,
Tu étais présent à chaque instant de ma vie à mes côtés.
J’entreprenais tout pour te plaire,
J’ai échoué.
Le pire étant mon égoïsme, ma manipulation
Voire même ma perversion,
A t’éloigner des autres,
A t’empêcher d’être libre.
C’est difficile d’endosser le mauvais rôle
Ça arrive inévitablement,
Car je ne me suis pas assez respectée,
J’ai toléré ce qui allait contre mes convictions
De ce que j’étais profondément
Je voulais à tout prix te satisfaire
J’ai même était accusée de ne plus suivre ton chemin,
Jugés, accusés même de choses fausses,
J’ai cessé de vouloir être aimée,
Car au moins, je me sens respectés.
En reconnaissant ce qui est vraiment bon pour moi
À m’autoriser définitivement d’être moi-même.
A me tromper, à ne pas être parfaite,
L’estime de soi ne se développe pas
En faisant toujours passer les autres en premier.
Je réponds à mes besoins, je prendre soin moi,
Et je ne me sens plus coupable.
J’accepte d’avoir le mauvais rôle
A tes yeux,
Pour avoir le bon rôle dans ma vie;
Si_Elle_Vit