
la fée clochette Obsédées par le paraître

Qui se cache derrière le portrait de la fée Clochette ?
Une femme ambitieuse, très séduisante et séductrice, mais aussi une grande manipulatrices, obsédée par la réussite et le paraitre, se pose en superwoman, forte et indépendante,
« Aussi charmante qu'insupportable, aussi enchanteresse qu'ensorceleuse, agressive et jalouse. Aussi intelligente que manipulatrice et cruelle. » Telle est la description de la fée Clochette donnée par la psychothérapeute Sylvie Tenenbaum dans son livre « Le syndrome de la fée Clochette ».
Sous ce masque nous y trouvons une souffrance, et elles sont toujours insatisfaite,
Dans le conte de J.M BARRIE clochette joue avec sa poussière magique à envoyer et renvoyer son entourage dans le monde de l’enfance.
Ce sont des femmes qui sont avant tout possessives, et leur jalousie les poussent à être cruelles si on en vient à vouloir approprier le cœur de leur partenaire.
Si on fait un parallèle entre le personnage du conte et les femmes pouvant être atteint de ce syndrome :
On notera que Clochette suit Peter partout, sans parler, elle répond à ses demandes, boude, pleure, s’éloigne et revient, parfois le punit. Se montre très jalouse, et ceci la pousse au complot, même si par la suite elle le regrette, mais ce n’est jamais pour longtemps.
Elle se replie sur elle-même, et elle s’éteint lorsqu’elle ne fait plus rire.
C’est aussi, une personne capricieuse, orgueilleuse et colérique, elle exige et devient autoritaire. En contre partie elle peut se montrer charmante, séduisante, séductrice. Elle alterne ces sentiments, usant de l’un ou de l’autre, plus par instinct et impulsion que par réflexion, car elle agit pour ses seuls intérêts.
Peter Pan, comme Clochette, ne vivent pas leurs émotions, ne les ressentent pas profondément, et sont même incapables de les nommer.
« Clochette n’était pas totalement mauvaise ou, plutôt, elle était totalement mauvaise à ce moment-là tandis qu’à d’autres, elle était entièrement bonne. Les fées doivent être une chose ou l’autre: elles sont si petites qu’elles ne peuvent malheureusement héberger qu’un sentiment à la fois. » Sir J.-M. Barrie
En comparant les traits de caractère de la clochette du conte, on observe des femmes perfectionnistes, ambitieuses, qui alternent entre la séduction et la froideur.
Mais ne supporte pas d’être ignorée, doit être lumineuse et étincelante.
Sur un plan affectif, ces femmes sont plutôt instables, lorsqu’elles séduisent, charment, elles cherchent une perfection inaccessible, ce qui provoque en elles de l’insatisfaction. Cette quête de l’absolu leur permet d’éviter de se centrer sur leurs histoires bien sûr douloureuses et pas réglées. Mais aussi de ne pas ressentir cette peur de ne plus être aimée, de ne plus être désirée.
Elles maintiennent l’illusion du charme. Qui bien entendu n’est qu’une poudre aux yeux. Elles mêmes sont inconscientes de cette stratégie, et si ce charme et rompu elle reporte la faute sur les autres. Elles ne se remettent pas en question.
A la différence des autres femmes qui souhaitent fonder une famille les Clochettes ne se mettent en quête d’un Peter que pour exister, tout en le détestant d’exister lui aussi.
Elles cumulent les rencontres qui sont le plus souvent éphémères. Aucun prétendant ne pourra se montrer à la hauteur de ses besoins.
Malgré l'échec à répétitions elles continuer à vouloirs rêver au Prince Charmant et au grand amour. Même si elles fons tout pour le rejeter.
Encore une fois au nom du déni de leur état d'être véritable,
Elles cachent derrière ce masque une fragilité, une sensibilité et un flot émotionnel qu'elles désireraient dissimuler au fond de leur for intérieur. « Souffrir pour ou à cause d'un autre permet la disparition du sentiment de solitude. »
Selon Sylvie Tenenbaum c'est sur l'enfance et l'environnement familial de ces petites fées qu'il faut se pencher.
Souvent issues de couples parentaux dysfonctionnels, ayant eu des mères possessives, plus animées par un besoin d'amour qu'un amour authentique pour leur enfant. Et que la possessivité de la mère amènerait l'enfant à devenir ensuite tyrannique, égocentrique et également possessif. N’ayant eu comme référence : « qu’aimer veut dire utiliser l'autre ». Elles ne savent pas faire la différence entre amour et dépendance.
Sylvie Tenenbaum désigne une autre constance chez les Clochette. Le mépris envers les hommes, appris dans leur enfance par leur mère, elle-même misogyne
Comment s’en sortir ?
Comme pour les personnes qui souffrent d’un trouble du comportement identifié syndrome de Peter Pan et dilemme e Wendy, Les fées Clochette, ne sont pas malades, et n’ont pas de troubles psychiatriques, mais Ils souffrent manque évident d’estime de soi.
Si vous vous reconnaissait dans ce portrait, sachez qu’il existe des aides, des soutiens possibles, pour une prise de conscience, et se construire une vrai personnalité dans le réel.
Il s’agit de se confronter, à soi, de se mettre face à son image, de chercher à être entendue, mais aussi d’entendre. Car au fond d’elle-même se loge une colère, qu’elle soit tournée contre les autres mais aussi contre elles-mêmes. Aussi croyant savoir tout contrôler elle pense en faire de même avec cette émotions. C’est souvent face à la solitude que leur colère se déclenche.
Alors, si les fées Clochette désirent vivre une vraie vie amoureuse, elles n'auront d'autres choix que prendre en compte leurs véritables souffrances en se penchant sur le monde de leurs enfances, où l’on constatera très certainement l’influence d’un parent « toxique », peut-être avoir été une enfant mal aimée, ce qui leurs procurent un besoin de se venger pour exister, et aussi une peur d’être abandonnée. Et que leur confiance en elles est et a été écornée. Qui les plongent dans un comportement de dépendance affective clandestine
Laisser la pensée magique et comprendre le principe de réalité qui les conduira, peu à peu, à prendre conscience de leurs authentiques besoins.
Et le risque, pouvant se reconnaitre c’est de continuer à nier l’évidence, ce qui conduit à la dépression, en ne sachant que faire.