Je suis navrée de tout le mal que je t’ai fait.

Je prends conscience que je t’ai fréquemment manqué de respect, et que j’ai eu tort. C’est odieux. Tu aurais pu tout arrêter bien souvent, portant et malgré mon absence totale d’attention pour  toi, tu résistes.

Je te demande pardon

Pardon pour toutes ces moments d’inattention, distinguant soutenir mille instruction extérieurs plutôt que le tien, toi qui me connais et me déchiffre si bien.

Tout ce temps perdu à te rabâcher que tu avais tort. Etant donné que tu es la seule à penser ça, Pourtant !

J’aurais dû écouter plus sérieusement ta petite voix.  Mais j’ai préféré les autres influencer nos choix, malgré  tes préférables conseils.

Désolé pour mon hardiesse

J’ai pris notre santé pour un acquis, et la maladie pour un désagrément, malédiction du hasard. C’était plus aisé que d’admettre mon implication dans notre bien-être physique et psychologique.

Je suis attristée pour toutes les fois où j’essayais de me persuader que c’est logique que la vie soit coriace et ardue, que ça s’arrangerait un jour, et que l’on n’avait pas le choix.

Alors que tu me les proposais ces choix. Seulement la peur de t’écouter, peur qu’elles me séduisent, peur qu’elles nous emportent trop loin sur des routes esquissées où le péril et l’échec sont moins ample, et amène à plus d’empathie, le cas échéant.

Je te demande pardon pour mon intolérance déplacée.

Désolée été fataliste, alors que tu me proposais les commandes de notre vie.

Désolée d’avoir toujours pris pour acquis tous tes efforts, et toutes tes réussites, des plus petites victoires aux plus grandes batailles.

Jamais une gratitude de ma part, une once de considération pour le chemin sillonné, le labeur effectué, les escales franchies.

J’ai méthodiquement jugé notre progression d’un œil critique, et souvent dépréciateur.

Jamais assez bien. Toujours trop sévère. Dédaigneuse, Toujours vouloir mieux. Seulement et sincèrement, et modestie, je nous enfonçais.

Tout bien réfléchi, je te choisis, en utilisant tes forces, tes avantages, ta délicatesse, tes passions et ta voix.

Duo gagnant,  un nouveau départ, es-tu prêt à accepter mes excuses, cher moi-même, je suis prête à t’apprécier, et à construire avec toi la vie dont on a toujours rêvé.

Pardon et merci

Pardon pour tout le mal que je t’ai fait. Sincèrement.

Et merci. Merci pour ta persévérance, merci pour ta obstination, merci pour ta endurance, merci pour ta résilience, merci pour ta force, merci aussi pour tes faiblesses et ton humilité, qui m’ont laissés les pieds sur Terre et la tête sur les épaules.

Merci pour ta générosité, merci pour ton pardon.

Si je suis fière de nous, c’est grâce à toi. Merci pour ça.