Apres 17 ans de vie commune tu as décidé de nous quitter et partir à 500 km de notre maison, laissée à l’abandon
Dire que je vis très mal cette rupture est une litote.

Car depuis je vis avec une sourde peine,  une sensation de vide abyssal.
Le passé étant je ne suis pas partie quand j’ai découvert ta relation avec Elle.
Mais même si notre vie a été parfois chaotique, je voulais te retrouver.

Tu me l’avais fait espérer. Tu étais l’homme de ma vie.
Maintenant que tu es parti  je t'imagine heureux, car tu me le fait savoir ou croire.

Comme un mauvais traitement mental.

Tu sais que je t’aime encore et par ce comportement, tu me rabaisses finalement en personne insignifiante, puisque tu affiches un bonheur radieux de vivre sans moi.
Je t’ai soutenu pendant tes moments difficiles, et tu m’as laissé tomber pendant les miens, comme un lâche.

Je ne sais même pas si tu as encore un peu  d'affection pour moi et que je serai toujours une personne importante dans ta vie.

Je pensais que lorsque l’on passe 17 ans avec une personne elle pouvait indubitablement le devenir.
Pourtant, aujourd’hui tu évites de me contacter tu ne t’intéresses pas à ce que l’on peut faire. Je suis blessée par la distance que tu imposes entre les personnes que nous connaissions, cela revenait à nier une partie de notre vie, une partie de ma vie. Mais le pire est de leur faire croire que j’étais la mauvaise et que tout était de ma faute. Tu es celui qui a subit les mauvais traitements.

Pourquoi alors avoir fait mine de vouloir nous reconstruire alors qu’un beau matin tu annonces ton départ.

Les deux ans que nous avons passé à élaborer des projets sont de l’huile sur le feu qui brûle en moi.

Aujourd'hui je suis totalement perdue quant à ce que j'éprouve pour toi.

Es-tu bon ou naturellement mauvais ?

Même si il y a une période où  j’avais  pensé presque à te quitter, tu ne comblais plus mes besoins, cette incompréhension à réduit, mon désir pour toi.  Je ne me sentais plus vraiment aimée, était-ce déjà le cas ?
Dans les moments je suis sereine, j'arrête de te donner des excuses tu n’étais tout simplement pas la personne de ma vie, et tu agis avec méchanceté.

Alors que dans mes moments de souvenir ou la solitude m’envahit je me dit que nous étions faits l’un pour l’autre, et que rien ne pouvait nous séparer. . Et que tes mauvais côtés étaient le résultat d’un passé douloureux.

Après être passée par les phases de supplications, compréhensions, de colères,  de te prouver que j’avais  changé. Car en repensant au moment je  vérifiais tes appels et messages, épier  ton compte Facebook, tes heures de connexions, et ceux de ta nouvelles proie,(car aujourd’hui Patricia est remplacée par Karine que tu n’aimes même pas). Et que je voulais être omniprésente, car lorsque tu me parlais, au moins pensais-je tu n’étais pas avec elle,  j’ai honte de mon harcèlement.

 

Il y a des jours ou j’ai encore l’espoir que tu reviennes et que notre vie commune redémarre sur de bonnes bases, sans mensonges, ni non-dits.

Mais aujourd’hui je décide de mettre en place le  silence radio.

Etape compliquée car comme passer d’une  vie ou tous les jours je me confiais,  à une vie à ne plus te parler.

Pour moi c’est difficile, alors que pour toi je me demande comment on peut facilement mettre de côté 17 ans et ne pas éprouver de manque.
Car en moi s’est créé un vide, notre fille est en dépression à 14 ans.

Tu as fui plutôt que d’assumer le mal que tu nous as fait.

Toi qui est si orgueilleux comment peux-tu vivre bien avec ceci.

Pour panser mes plaies, je me rassure en me disant que ton bonheur et ta liberté sont bien triste en définitive.

Car comment peut-on être fière d’abandonner, de détruire le moral de deux personnes qui t’aiment

Je me sens épuisée. De donner l’impression que je me sens bien, alors que le mal me ronge.

Maintenant je rêve juste du jour où je serai guérie de toi.

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Si_Elle_Vit